Rencontre une dominatrice
Dans le silence feutré de mes nuits cannoises, un fantasme s’installe, insistant : celui d’une voix féminine, ferme et douce, qui me guide sans jamais hausser le ton. Le premier mot, échangé au téléphone, serait comme une clef ouvrant la porte d’un univers où je pourrais enfin lâcher prise. Je rêve d’une rencontre dans l’ombre tamisée du Velvet Room, ce club discret niché derrière la Croisette, où les regards se croisent et les désirs s’avouent à demi-mot. Là, sous la lumière rougeoyante, je me laisserais façonner par une autorité sensuelle, invisible mais omniprésente, qui s’insinuerait dans mon esprit. Cannes devient alors le théâtre d’une dépendance mentale, douce et enivrante, où chaque échange téléphonique prépare la scène d’un contrôle subtil, savamment orchestré par une femme locale, complice de mes envies inavouées.