Rencontre une dominatrice
Parfois, le silence de mon appartement à Aix-en-Provence pèse comme un gant de velours trop serré. Je me surprends à écouter le moindre souffle, à guetter la vibration d’une voix qui saurait me guider, m’ordonner, me rassurer. Ce soir, la ville s’étire sous la lune, mais c’est dans l’ombre feutrée du Club L’Antre d’Éros, ce lieu secret où les désirs se murmurent, que je ressens le manque le plus aigu d’une autorité sensuelle. L’air y est dense, chargé de promesses, et chaque murmure semble une invitation à la rencontre. Je ferme les yeux, téléphone en main, et j’imagine la voix d’une femme locale, grave et enveloppante, qui m’invite à respirer, lentement, à suivre son rythme. Ici, à Aix-en-Provence, la frontière entre l’attente et l’abandon se fait aussi fine qu’un souffle partagé.