Rencontre une dominatrice
La tension monte, insidieuse, alors que je traverse les rues silencieuses de Lisieux, le cœur battant sous la chemise impeccable. Le contrôle, je le cherche, je le perds, je le rêve. Ce soir, l’idée d’une rencontre me hante, celle où ma résistance se fissure, où la voix d’une femme locale, au téléphone, s’insinue dans mes pensées, douce et ferme à la fois. J’imagine le Velvet Room, ce club discret derrière la place Mitterrand, ses murs feutrés, ses secrets bien gardés. Là, dans cette atmosphère confidentielle, je sens la frontière céder : je choisis d’obéir, de me laisser guider, d’écouter sans discuter. La sensation d’être contenu, dirigé, m’apaise étrangement. Parler, échanger, me soumettre à une autorité féminine, même à distance, devient une évidence. Ce soir, à Lisieux, je m’abandonne à cette voix, à cette emprise choisie.