Rencontre une dominatrice
Parfois, j’imagine un jeu de rôle où je ne suis plus celui qui décide, mais celui qui obéit. Ici, à Angoulême, entre les murs discrets du Velvet Room, ce club confidentiel dont on murmure le nom, je rêve d’une rencontre différente. J’aimerais entendre, au téléphone, la voix d’une femme locale, ferme et mystérieuse, qui me guiderait depuis l’ombre d’une salle interdite. Elle prendrait le contrôle, me donnant des instructions précises, me poussant à explorer mes limites, loin de la fatigue de tout gérer seul. Je sens déjà ce mélange d’appréhension et d’excitation, ce vertige délicieux à l’idée de lâcher prise, de me laisser façonner par une autorité invisible mais présente. Peut-être qu’une simple conversation suffirait à déclencher ce basculement, à faire naître une confiance nouvelle, dans l’intimité d’Angoulême, là où désir et abandon se confondent.