Rencontre une dominatrice
Le quotidien à Besançon, entre les rives du Doubs et les ruelles discrètes, a parfois le goût d’une attente silencieuse. Mais il suffit d’un mot, d’une voix, pour que l’imaginaire s’infiltre, transformant la réalité en terrain de jeu secret. Je me surprends à rêver d’une rencontre différente, où l’échange ne passe que par le téléphone, la voix d’une femme locale guidant mes gestes, mes pensées, dans l’obscurité d’une pièce close. Le Club L’Antre, ce lieu confidentiel dont on murmure l’existence, devient alors le décor mental d’une immersion sensorielle, où chaque son, chaque silence, prend une dimension nouvelle. Peu à peu, les repères s’effacent, la lumière du dehors n’existe plus, et il ne reste que l’attente, la soumission, et la certitude d’obéir, même à distance, à celle qui saura me reconnaître.