
Rencontre une dominatrice
Chaque matin, la lumière douce de Pessac glisse sur les murs de mon appartement, dans le quartier discret de l’ancienne Distillerie. Les gestes du quotidien s’enchaînent, presque mécaniques, jusqu’à ce que la routine s’efface, laissant place à une tension délicieuse. Il suffit d’un message, d’un simple appel téléphonique, pour que tout bascule. La voix d’une femme locale, inconnue mais déjà familière, s’insinue dans mon esprit, effleurant mes pensées d’ordres à peine murmurés.
Dans ce quartier où le Club L’Antre, lieu confidentiel, abrite des rencontres secrètes, je me laisse guider à distance, docilement, sans résistance. La frontière entre volonté et abandon devient floue, et chaque mot prononcé au téléphone me rapproche d’un plaisir mental rare, celui de céder, sans jamais vraiment le dire. À Pessac, l’obéissance prend parfois la forme d’une conversation nocturne, suspendue entre désir et confiance.

Pessac