
Rencontre une dominatrice
Chaque matin, je traverse les rues de Colombes, costume impeccable, agenda saturé, le regard fuyant les reflets de ma propre fatigue dans les vitrines. Les réunions s’enchaînent, les décisions s’imposent, mais sous la surface, une tension sourde pulse, un manque d’autorité qui ne soit pas la mienne. Parfois, le soir, je m’attarde devant la porte discrète du Velvet Room, ce club confidentiel niché près du parc Lagravère, où l’on murmure que les règles changent, que les rôles s’inversent.
Ce soir, j’ose franchir le seuil, téléphone en main, cœur battant. L’idée d’une rencontre, d’une voix féminine locale, forte et enveloppante, me trouble. J’imagine la conversation, la douceur ferme de ses mots, la promesse d’une soumission fluide, consentie, où je pourrais enfin déposer le poids du contrôle. Ici, à Colombes, je cherche à m’abandonner, guidé par une autorité sensuelle, le temps d’un appel.

Colombes