Rencontre une dominatrice
Parfois, le silence de mon appartement à Saint-Étienne pèse comme une chape de plomb. Je me surprends à écouter le tic-tac de l’horloge, à imaginer une voix qui me guiderait, même à distance. Dans cette ville, les rues sombres autour de la place Jean Jaurès semblent garder leurs secrets, et moi, je rêve d’une rencontre où l’on se devine sans se voir. Le Velvet Room, ce bar discret aux lumières tamisées, m’attire par son atmosphère feutrée, presque confidentielle. J’imagine une conversation intime, téléphone en main, la voix d’une femme locale qui m’invite à respirer, à lâcher prise, à suivre ses mots comme une caresse invisible. Dans ce jeu de suggestions, chaque souffle devient une promesse, chaque silence, une attente. Peut-être qu’un soir, à l’abri du Velvet Room, nos voix sauront se reconnaître.