Rencontre une dominatrice
Dans le silence de mes soirées à Orléans, un fantasme s’installe, feutré, presque timide : celui d’une voix féminine, grave ou douce, qui viendrait effleurer mes certitudes. Le premier mot, à peine chuchoté au téléphone, serait la clef d’une rencontre secrète, loin du tumulte, dans l’ombre feutrée du Donjon de la Loire, ce lieu discret où les confidences se murmurent et où l’on s’abandonne à l’invisible. J’imagine la lente montée de la tension, la dépendance mentale qui s’installe, fil invisible entre deux esprits complices. Parler, écouter, obéir à la cadence d’une voix locale, sentir l’autorité s’insinuer dans chaque silence… Ici, à Orléans, le désir se tisse dans la patience, et la voix devient le fil conducteur d’un jeu secret, où chaque mot pèse, chaque soupir compte.