Rencontre une dominatrice
La nuit tombe sur Cahors, enveloppant la ville d’un voile complice. Je m’attarde devant la porte discrète du Velvet Donjon, ce club confidentiel où les secrets s’échangent à voix basse. L’air est chargé de promesses, de regards furtifs, mais ce soir, c’est la voix qui m’obsède. J’attends, téléphone en main, le cœur suspendu à l’idée d’une rencontre différente. Elle apparaît, d’abord timide, puis s’insinue dans l’écouteur, douce, ferme, presque irréelle. Sa voix me guide, me frôle, me retient. Je sens le contrôle glisser, subtilement, de mes mains aux siennes, sans violence, sans retour possible. Chaque mot, chaque souffle, me lie davantage à elle, à cette femme de Cahors que je ne vois pas, mais qui me possède déjà. Dans l’intimité de cet appel, la frontière entre désir et abandon s’efface, lentement, irrésistiblement.