Rencontre une dominatrice
Dans le silence de ma chambre, à Laval, mon esprit s’égare vers des territoires inconnus. Je rêve d’une rencontre où la voix d’une femme, locale, s’infiltrerait dans l’obscurité, par téléphone, comme une caresse invisible. J’imagine la salle confidentielle du Velvet, ce bar discret dont on murmure le nom entre initiés, où les jeux d’ombres et de lumières dessinent d’autres règles.
Le premier mot, timide, glisse dans l’écouteur, et déjà je sens la tension douce d’un fil invisible. Sa voix, posée, me guide, me trouble, me façonne. Je me laisse porter, curieux, vulnérable, prêt à explorer mes limites sous sa direction.
Peu à peu, la dépendance mentale s’installe, irréversible. Dans cette pièce close, chaque son, chaque silence, devient une preuve de mon abandon. Je ne suis plus que réceptif, suspendu à ses mots, à Laval, là où tout commence.