
Rencontre une dominatrice
La nuit tombait sur Calais, et la lumière des réverbères dessinait des ombres mouvantes sur les pavés humides de la rue Royale. J’avais quitté le Donjon d’Écume, cette salle de jeux de rôle cachée derrière une porte anonyme, le cœur battant. Là-bas, entre les murs feutrés, j’avais croisé son regard, puis échangé quelques mots, timides d’abord, puis plus audacieux. La tension flottait, palpable, comme une promesse silencieuse.
De retour chez moi, je composais son numéro de téléphone, la voix tremblante d’excitation. Sa voix, grave et posée, glissait à travers le combiné, s’insinuant dans mes pensées. Chaque mot, chaque silence, semblait me lier un peu plus à elle, effaçant mes résistances. Je me laissais porter, docile, par ce jeu de contrôle subtil. À Calais, la rencontre prenait une dimension nouvelle : je découvrais la jouissance de l’abandon, guidé par la force tranquille de sa voix.

Calais