Rencontre une dominatrice
Parfois, en rentrant tard à mon appartement de Villeurbanne, je me surprends à compter les tâches qui m’attendent encore : dossiers à relire, mails à trier, lessive à lancer. Tout semble peser, comme si chaque minute m’échappait, me rappelant que je dois tout orchestrer, tout décider. Le silence du soir devient alors oppressant, presque étouffant, et je repense à cette salle discrète, cachée derrière la façade anodine du Velvet Lab, où l’on se retrouve parfois pour une partie de jeu de rôle. Là-bas, l’atmosphère change, les règles aussi. C’est dans ce lieu confidentiel que j’ai croisé son regard, et que l’idée d’une rencontre, même à distance, a pris forme. Depuis, il suffit d’un appel, d’une voix au téléphone, pour que la tension se relâche, que je me laisse guider, respirer enfin, sans avoir à tout contrôler.